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Sciences de la santé

Max Domi : Étoile de hockey et guerrier du diabète de type 1

Max Domi
Max Domi

À tout juste 24 ans, Max Domi aura bientôt passé plus de la moitié de sa vie à se battre contre une maladie auto-immune incurable tout en jouant au hockey dans la LNH. Max est diabétique de type 1 (DT1) comme plus de 300 000 personnes au Canada qui vivent avec cette maladie.

À l’âge de 12 ans, Max, maintenant le numéro 13 des Canadiens de Montréal, a remarqué qu’il était soudainement en proie à une soif incroyable et qu’il devait aller aux toilettes plus souvent que la normale. Lorsqu’il a reçu son diagnostic, la première question que Max a posée à ses médecins a été : « Est-ce que je peux continuer à jouer au hockey ? ». 

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui survient lorsque le système immunitaire de l’organisme attaque et détruit les cellules du pancréas en charge de la production d’insuline. La plus grande idée reçue sur le DT1 est qu’il est possible de prévenir cette maladie. Contrairement au diabète de type 2, le DT1 n’est pas causé par des choix de vie comme l’alimentation ou le manque d’exercice. Tout le monde peut recevoir un diagnostic de DT1, et ce, à tout âge. Les personnes atteintes de DT1 doivent s’administrer un supplément d’insuline plusieurs fois par jour, à l’aide d’injections ou d’une pompe, pour contrôler leurs taux de glycémie parce que leur organisme ne peut produire sa propre insuline. Il n’y a aucun moyen de prévenir ni de guérir cette maladie.

J’ai dû changer mes habitudes de vie afin d’équilibrer ma carrière et mon diabète, et non, ça n’a pas toujours été facile. Mais je n’ai jamais renoncé à mon rêve et je veux que tous les jeunes qui vivent avec le DT1 sachent qu’ils ne doivent pas laisser le diabète les empêcher de réaliser les leurs.

La gestion du diabète est un combat quotidien — se piquer un doigt six fois par jour ou plus, se réveiller au milieu de la nuit pour régulariser sa glycémie, sans compter le fait de devoir composer avec la peur constante des dangereuses hausses et baisses de la glycémie et des complications de santé qui y sont associées. 

« J’ai toujours eu à tenir compte de mon diabète de type 1, sur la glace et ailleurs », dit Max. « J’ai dû changer mes habitudes de vie afin d’équilibrer ma carrière et mon diabète, et non, ça n’a pas toujours été facile. Mais je n’ai jamais renoncé à mon rêve et je veux que tous les jeunes qui vivent avec le DT1 sachent qu’ils ne doivent pas laisser le diabète les empêcher de réaliser les leurs. »

Après deux ans passés en tant que porte-parole national de FRDJ, Max partage son histoire et inspire des jeunes partout au pays « Je suis heureux de faire équipe avec FRDJ Canada et l’ensemble de la communauté du DT1 pour aider à recueillir 5 millions $ dans le cadre de la Marche pour la guérison du diabète Sun Life FRDJ 2019. Nous sommes plus près que jamais de trouver une guérison, et nous devons continuer sur cette lancée ! », dit Max.

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