Chaque semaine semble contenir un grand évènement ou une journée nationale de sensibilisation à une forme ou une autre de cancer. La pneumonie, par contre, est une maladie qui est souvent passée sous silence. Cette maladie pulmonaire grave, qu’elle soit virale ou bactérienne, est communément qualifiée de « tueur silencieux » et on peut s’attendre a ce qu’elle devienne plus fréquente à mesure que la population vieillit.
Bev Black, de St. Catharines en Ontario, est une arrière-grand-mère de 77 ans et ancienne employée de banque. Elle a survécu à de nombreuses batailles contre la pneumonie, dont une en 2009 qui l’a amenée aux soins intensifs et qui l’a mise sur un respirateur artificiel. « Mon poids avait chuté à 72 lb et j’avais perdu presque tout mon tonus musculaire, se souvient Bev. Au total, j’ai été à l’hôpital pendant près de sept semaines. Il m’a fallu deux ou trois mois pour revenir presque à la normale, mais je n’ai plus autant de force qu’avant. »
Le risque augmente avec l’âge
L’expérience de Bev n’est peut-être pas courante, mais elle est certainement remarquable. En effet, il est remarquable que Bev se soit aussi bien rétablie. En vieillissant, notre système immunitaire s’affaiblit et nous avons plus de risqueé de contracter des infections comme la pneumonie. Nous sommes également plus susceptibles de souffrir de maladies chroniques telles que la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), le diabète et les maladies cardiaques, qui peuvent toutes augmenter le risque d’infection. Compte tenu de tout cela, il est essentiel que les aînés canadiens sachent qu’il est possible de réduire le risque de contracter une pneumonie.
Le Dr Samir Sinha, directeur du département de gériatrie du Sinai Health System et de l’University Health Network de Toronto explique : « Avec la grippe, la pneumonie a été la cause de décès la plus fréquente évitable par la vaccination au Canada entre 2013 et 2017. Nous connaissons tous le vaccin contre la grippe, mais les vaccins contre le pneumocoque, la forme la plus courante de pneumonie bactérienne, existent aussi. Pourquoi ne pas simplement se faire vacciner pour aider à prévenir une infection qui peut vous hospitaliser ou vous tuer, surtout que c’est disponible? »
En tant qu’ambassadrice de la santé pulmonaire, Bev consacre maintenant beaucoup de temps à transmettre un message important : Si vous avez plus de 65 ans ou avez des problèmes de santé chroniques, discutez avec votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmière au sujet des vaccins contre le pneumocoque, du vaccin antigrippal et des changements de mode de vie préventifs qui s’offrent à vous.
La vaccination ne protège pas complètement les personnes vaccinées et ne peut prévenir les complications, l’hospitalisation ou le décès après l’apparition de la maladie. Des effets secondaires et des réactions allergiques peuvent survenir.
Cet article a été rendu possible grâce au soutien de Pfizer Canada.