Sue Paish
CEO, Digital Global Innovation Cluster
Marc Fiume
CEO, DNAstack
Kim Haakstad
VP of Stakeholder Relations, Terramera
Sydney Goodfellow
Director of Digital Learning Lab, Digital Global Innovation Cluster
Un modèle de supergrappe novateur qui a connu du succès ailleurs, y compris dans la Silicon Valley, aide à rassembler l’industrie, le milieu universitaire et le gouvernement pour relever les plus grands défis de la société.
«Les entreprises d’attache stimulent la croissance économique, créent des emplois, construisent des communautés et contribuent de façon significative au PIB du Canada, explique Sue Paish, PDG de la grappe des innovations numériques mondiales (Digital), à Vancouver. Nous avons beaucoup de petites entreprises exceptionnelles au Canada. Nous devons créer un environnement qui favorise leur croissance en entreprises d’attache. »
Accélérer la croissance et la prospérité économiques
Selon Paish, en mettant l’accent sur l’innovation pour relever certains des plus grands défis de la société et de l’industrie, en tirant parti de l’ingéniosité des innovateurs et en combinant tout cela avec l’expérience d’une grande entreprise, nous créons des environnements qui permettent aux petites entreprises de se développer, afin d’accélérer la croissance et la prospérité économiques. Il s’agit d’une « innovation concertée » axée sur la demande. Digital utilise ce modèle pour élaborer des solutions numériques fabriquées au Canada afin de résoudre certains des plus grands défis au monde, comme l’amélioration de l’accès aux systèmes de santé et l’amélioration de l’objectif de carboneutralité en décarbonisant les secteurs des ressources naturelles. Par ailleurs, Digital transforme l’acquisition de compétences et la formation pour des milliers de Canadiens qui font carrière dans le monde numérique.
Fabriqué au Canada : un impact mondial
Le Canada peut devenir un chef de file mondial des innovations numériques qui font progresser la santé humaine, protègent la santé environnementale et permettent d’obtenir une main-d’œuvre hautement qualifiée. Le modèle numérique allie la puissance de la commercialisation du secteur privé au milieu universitaire, ce qui permet la collaboration et comble les lacunes en matière de capacité organisationnelle. Ce modèle crée une communauté où les petites entreprises deviennent des chefs de file reconnus mondialement.
Par exemple, l’entreprise torontoise DNAstack, qui crée des logiciels qui permettent des découvertes révolutionnaires en oncologie, en neurosciences et en maladies rares, a accéléré sa croissance en devenant membre du réseau de Digital. Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, elle a été en mesure de partager de l’information génomique à l’échelle mondiale et est maintenant prête à utiliser cette même technologie pour mieux comprendre les troubles génétiques, comme l’autisme. « Nous construisons une entreprise d’attache au Canada, qui a un impact mondial, déclare Marc Fiume, PDG de DNAstack. En travaillant avec la Supergrappe, nous avons créé un tremplin pour exporter notre technologie à l’échelle internationale. »
Fiume reconnaît que DNAstack n’aurait pas eu le même impact et n’aurait pu se développer sans la Supergrappe numérique. La dotation en personnel a triplé et les revenus ont quintuplé depuis que l’entreprise est devenue membre de Digital. Plus tôt cette année, DNAstack a été reconnue sur la scène internationale par le Forum économique mondial comme un de ses « pionniers de la technologie », une distinction accordée à 100 entreprises en démarrage ou en expansion qui sont impliquées dans l’innovation et qui sont sur le point d’avoir une incidence importante sur les affaires et la société. DNAstack est une des deux entreprises canadiennes qui ont reçu cet honneur.
Plus tôt ce mois-ci, Firstline, une entreprise canadienne de technologies de la santé qui offre des conseils d’experts délocalisés par l’entremise d’une application Web, a annoncé un partenariat mondial avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’OMS distribuera la technologie de Firstline axée sur la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, l’une des « menaces mondiales pour la santé » de l’OMS. L’accès aux conseils de l’OMS par l’entremise de la technologie de Firstline donnera de meilleurs résultats pour des millions de citoyens et de systèmes de santé dans le monde entier. Digital a appuyé Firstline en investissant dans le développement et en collaborant avec des organismes intergouvernementaux pour finalement aboutir à un partenariat révolutionnaire avec l’OMS.
« C’est merveilleux de voir ces entreprises canadiennes, DNAstack et Firstline, sur la scène mondiale d’une manière que nous n’avons jamais vue auparavant. C’est une preuve de la puissance et du potentiel des petites entreprises du Canada et de l’impact de ce que nous faisons dans la grappe numérique », dit Paish.
Travailler ensemble pour réaliser de plus grandes ambitions
Les bonnes relations aident les petites entreprises à apprendre et à se perfectionner. C’est le cas de Terramera, une entreprise de Vancouver qui est en train de transformer l’économie de l’agriculture pour mieux cultiver les aliments pour la population et l’environnement. Terramera utilise des concepts scientifiques évolués et des principes de chimie verte pour créer des biopesticides plus sûrs et plus sains, tout en construisant des systèmes de sols plus sains.
« Nous sommes un membre fondateur de la Supergrappe des technologies numériques, affirme Kim Haakstad, vice-présidente des relations avec les intervenants à Terramera. Il y avait des compétences et des besoins commerciaux que nous n’avions pas à l’interne, mais nous avons pu tirer profit des compétences de nos partenaires dans cette équipe de projet pour ajouter à ce que nous avions déjà. »
Le soutien de Digital a donné à Terramera de la crédibilité et a attiré l’attention des investisseurs. Il a montré que l’organisation avait fait preuve d’un niveau de diligence raisonnable technique, ce qui a conféré à Terramera de solides racines pour se développer, son effectif comptant maintenant135 personnes. Haakstad ajoute que sa nouvelle technologie pour la santé du sol a été construite en partenariat avec l’Université de la Colombie-Britannique et reconnaît ce partenariat universitaire comme un élément essentiel du succès de Terramera.
Bâtir une main-d’œuvre compétente en technologies numériques
L’industrie canadienne a besoin d’une main-d’œuvre compétente préparée pour le monde numérique. La Supergrappe des technologies numériques prépare la population canadienne à travailler pour l’économie numérique en adoptant une nouvelle approche de l’acquisition de compétences. « Nous entendons souvent dire que le talent est le plus grand défi auquel doivent faire face de nombreuses entreprises, et c’est pourquoi nous cherchons un modèle axé sur la demande pour le développement des talents et de la main-d’œuvre, déclare Sydney Goodfellow, directrice du Laboratoire d’apprentissage numérique de la Supergrappe des technologies numériques. Nous misons sur une approche à cycle rapide, superposable et personnalisée de la formation numérique qui permettra de former les Canadiens plus rapidement et à moindres coûts, peu importe où ils vivent au Canada, où ils travaillent et où ils ont étudié. »
Le projet Accélérateur canadien des talents technologiques fournit des talents prêts au marché du travail en 15 semaines pour doter des postes recherchés en technologies infonuagiques et en sciences des données. La formation est basée sur ce dont les employeurs ont besoin, et les bénéficiaires proviennent de communautés sous-représentées dans l’économie numérique, y compris les populations autochtones, noires et d’autres populations racialisées, les personnes handicapées, les membres de la communauté LGBTQ2S+, les jeunes, les femmes et les nouveaux arrivants au Canada. Cette approche pancanadienne du développement de la main-d’œuvre garantit que les travailleurs canadiens sont au premier plan du changement et répondent aux besoins des entreprises en croissance rapide du Canada.
« C’est une période exceptionnellement stimulante pour le Canada. Nous voyons les petites entreprises canadiennes se développer et percer sur la scène mondiale, les grandes entreprises profiter de nouvelles idées et nos secteurs universitaires soutenir la R-D industrielle de façons nouvelles et créatives. Le monde nous remarque. C’est bon pour le Canada et pour le monde entier », conclut Paish.