Dr. Kiran Rabheru
Président du Conseil, ILC-C
Margaret Gillis
Président Fondateur, ILC-C
La Coalition Canadienne Anti-Âgisme (CCAA) créera une stratégie nationale d’engagement, de collaboration et de communication pour changer le discours sur le vieillissement.
L’âgisme désigne la manière dont nous pensons, ressentons et nous comportons à l’égard des personnes en fonction de leur âge. Et, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé datant de 2021, une personne sur deux est victime d’âgisme à l’égard des personnes âgées.
La pandémie de COVID-19 a révélé et amplifié les répercussions de l’âgisme, créant des crises dans la vie des Canadiens âgés – par exemple, l’accès aux soins de santé, la crise des soins de longue durée, l’isolement social, et la perte d’autonomie, d’indépendance et de dignité. Selon le Dr Kiran Rabheru, président du conseil d’administration de l’International Longevity Centre Canada (ILC-C), la société canadienne est confrontée à un impératif éthique, moral et juridique urgent : lutter contre l’âgisme afin de renforcer et de protéger les droits de la personne des personnes âgées.
« Ce que vous permettez, vous l’encouragez. », dit le Dr Rabheru. « Le statu quo est inacceptable pour les Canadiens et nous avons besoin de la participation de tous. » C’est pourquoi l’ILC-C a lancé la Coalition Canadienne Anti-Âgisme (CCAA), un mouvement national de changement social visant à combattre l’âgisme à l’encontre des personnes âgées tout en renforçant et en protégeant leurs droits de la personne. La CCAA touche « des millions » de Canadiens.
La Coalition Canadienne Anti-Âgisme (CCAA) combattra l’âgisme à l’encontre des personnes âgées tout en renforçant, protégeant et promouvant leurs droits de la personne.
L’ILC-C est un groupe de réflexion indépendant créé pour orienter les politiques relatives au vieillissement. Grâce à l’éducation, à l’amélioration des relations intergénérationnelles et à l’influence exercée sur les lois relatives à la discrimination et à l’inégalité, sa campagne CCAA transformera les politiques, les pratiques, les dynamiques de pouvoir et les normes sociales. Sa mission est de faire du Canada un chef de file dans la lutte contre l’âgisme et de créer une stratégie nationale d’engagement, de collaboration et de communication pour changer le discours sur le vieillissement.
L’organisation s’efforce également de faire en sorte que le Canada prenne la tête d’une convention des Nations unies sur les droits des personnes âgées. Cela permettrait de créer un cadre universel pour examiner toutes les politiques, procédures et lois afin de garantir la responsabilité et d’orienter l’élaboration des politiques, et de fournir une protection juridiquement contraignante des droits des personnes âgées.
Margaret Gillis, présidente fondatrice de l’ILC-C, déclare : « Nous appelons les Canadiens à soutenir une convention des Nations unies sur les droits des personnes âgées. Le Canada doit s’impliquer activement aux Nations unies pour atteindre cet objectif. »
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