Skip to main content
Home » Santé » Les progrès dans le traitement du cancer de la prostate donnent un nouvel espoir aux hommes
Sponsored
sebastien hotte

Dr Sébastien Hotte

Oncologue,
Centre de cancérologie Juravinski

Stanley Flax

Dr Stanley Flax

Urologue,
Hôpital général de North York

thierry lebeau

Dr Thierry Lebeau

Chef d’urologie, CIUSSS de l’Est-de-l’Ïle-de-Montréal

laurent proulx

Laurent Proulx

Président-
directeur général, PROCURE


Les progrès dans le traitement du cancer de la prostate se sont multipliés au cours des dix dernières années, donnant un nouvel espoir aux patients et à leurs proches. Aujourd’hui, un diagnostic de cancer de la prostate est une mauvaise nouvelle, mais ce n’est pas toujours si terrible. Grâce aux nouvelles options de traitement, les patients peuvent espérer continuer de profiter de leur vie active plus longtemps qu’avant, même pendant le traitement.

Les avancées et traitements récents offrent une meilleure qualité de vie aux patients

« On a bien travaillé pendant ces dix années », déclare le Dr Sébastien Hotte, médecin oncologue au Centre de cancérologie Juravinski. « Il y a beaucoup plus d’options de traitement du cancer de la prostate qu’auparavant. » Le parcours de traitement des patients atteints d’un cancer de la prostate dépend de l’état de leur maladie. Certains cancers de la prostate sont localisés ou non métastatiques, ce qui signifie qu’il ne se sont pas propagés au-delà de la prostate. Le cancer de la prostate peut parfois évoluer lentement et lorsqu’on décide de le traiter, et comment le traiter, il faut en discuter avec son médecin.

« En général, si les patients ont besoin d’un traitement, les deux modes conventionnels sont la chirurgie ou la radiothérapie », explique le Dr Stanley Flax, urologue à l’Hôpital général de North York. « Aujourd’hui, de nombreuses nouvelles modalités sont en cours de développement. » Le Dr Flax remarque que l’on tend à faire des thérapies focales plus ciblées, telles que les ultrasons focalisés de haute intensité et la cryoablation, qui pourraient réduire le risque de dysfonction érectile chez certains patients.

De plus, les traitements traditionnels ont aussi connu des avancées prometteuses. « Sur le plan chirurgical, nous avons développé plus de chirurgie assistée par robot », explique le Dr Thierry Lebeau, chef d’urologie au CIUSSS de l’Est-de-l’Ïle-de-Montréal. « Nous avons aussi constaté des améliorations en radiothérapie, avec des traitements plus ciblés. »

Retarder le temps de formation de métastases avec de nouveaux traitements

Le cancer de la prostate peut se développer et se propager (formation de métastases) à d’autres parties du corps, y compris les ganglions lymphatiques ou les os. Le cancer de la prostate sensible à la castration répond toujours bien aux traitements médicaux ou chirurgicaux qui abaissent la testostérone, alors que le cancer de la prostate résistant à la castration ne réagit plus à ces traitements. La trithérapie pour le cancer de la prostate métastatique sensible à la castration (CPSCm) est un nouveau développement prometteur permettant aux patients de vivre plus longtemps. Le cancer de la prostate non métastatique résistant à la castration (CPRCnm) est un type de cancer de la prostate qui ne s’est pas propagé à d’autres parties du corps, mais qui ne réagit plus aux thérapies qui abaissent la testostérone. Le CPRCnm était habituellement difficile à traiter, mais un traitement précoce et de nouvelles options de traitement, comme les thérapies de baisse de la testostérone de nouvelle génération, prolongent la vie des patients. « C’est une énorme avancée », déclare le Dr Flax.

Le Dr Hotte remarque que les nouvelles thérapies hormonales améliorent grandement la qualité de vie des patients atteints de CPRCnm et retardent le temps que met leur cancer pour métastaser de manière apparente.

L’importance de la prise de décision concertée

La décision du traitement à suivre est souvent prise après concertation entre les hommes, leurs proches et leurs professionnels de santé. Si les recommandations de traitement dépendent du diagnostic médical, des facteurs individuels entrent aussi en ligne de compte. Les différents souhaits, valeurs et préférences des hommes concernant la qualité de vie et le maintien de leurs niveaux d’activité rendent indispensable l’examen des différentes options de traitement et de leurs effets secondaires.

« Nous pouvons faire des recommandations d’options privilégiées, mais ce n’est pas nous qui prendrons le traitement », explique le Dr Hotte. « Il est important de bien connaître le patient. Avec le cancer de la prostate, nous avons la chance de pouvoir donner à ces hommes quelques choix. »

« Comme le cancer de la prostate n’est souvent pas une maladie très agressive, nous avons le temps de discuter des différentes options et d’informer les patients », explique le Dr Lebeau. « J’oriente mes patients vers de bonnes sources d’information, comme le site PROCURE. »

Accompagnement tout au long du parcours du patient

PROCURE est une association caritative qui éduque et assiste les personnes touchées par le cancer de la prostate. Laurent Proulx, PDG de PROCURE, a lui-même eu un cancer de la prostate et s’est rendu compte que les hommes ne voulaient pas en parler. C’est ce qui l’a motivé à s’engager dans PROCURE.

« Nous avons plus de 100 000 visiteurs sur notre site Web chaque mois », dit-il. « Nous allons au-delà des frontières du Canada, en aidant des patients et des soignants du monde entier. »

PROCURE propose des webinaires, des lignes d’assistance téléphonique et de chat, ainsi que des ressources bien référencées. Il aide aussi à connecter les hommes atteints d’un cancer de la prostate avec d’autres qui ont vécu une expérience similaire. C’est inestimable en matière de soutien et de prise de décision. « C’est bon pour les patients d’en parler entre eux », dit le Dr Lebeau. « PROCURE organise des événements où les hommes peuvent se rencontrer et ils ont tendance à parler librement de leurs expériences. C’est surtout comme cela que j’oriente mes patients. »

Des perspectives prometteuses

Les chercheurs et professionnels de santé du Canada, ainsi que nos chers patients qui participent aux essais cliniques, travaillent assidûment avec des partenaires de l’industrie et des groupes coopératifs universitaires comme les Groupes canadiens pour les essais sur le cancer (CCTG) pour offrir les traitements et technologies les plus récents aux patients canadiens.

« La plupart de mes recherches portent sur de nouvelles thérapies », explique le Dr Hotte. En tant que chirurgien, le Dr Flax se concentre sur le développement de nouvelles techniques de biopsie, tandis que le Dr Lebeau est impliqué dans la recherche clinique sur les résultats chirurgicaux. « C’est un domaine de recherche très actif dans lequel les choses changent toujours pour le meilleur », dit le Dr Hotte.

Les patients peuvent aussi jouer un rôle actif dans leurs soins. La surveillance de l’antigène prostatique spécifique (APS) et la compréhension du rôle du temps de doublement de l’APS peuvent s’avérer utiles. Les patients doivent parler avec leurs professionnels de santé pour en savoir plus.

Grâce aux nouvelles avancées, les patients atteints d’un cancer de la prostate avancé peuvent s’attendre à vivre plus longtemps et avec une meilleure qualité de vie qu’auparavant. Ils ont plein de nouvelles options de traitement, offrant aux patients plus de choix et la possibilité de continuer à faire ce qui leur plaît.

Répondre aux principales questions que se posent les hommes atteints d’un cancer de la prostate

Les hommes diagnostiqués d’un cancer de la prostate sont confrontés à de nombreux défis. Voici quelques-unes des questions qu’ils posent le plus fréquemment.


Quels sont les signes et symptômes d’un cancer de la prostate?

Parmi les signes et symptômes courants du cancer de la prostate, il y a des problèmes urinaires, du sang dans l’urine ou le sperme, une dysfonction érectile et une faiblesse ou un engourdissement des jambes ou des pieds. Cependant, ces signes et symptômes peuvent aussi indiquer d’autres problèmes. Il est donc indispensable de subir un test de dépistage du cancer de la prostate, en particulier pour les hommes de plus de 50 ans. Pas tous les hommes atteints d’un cancer de la prostate présenteront des signes ou des symptômes. Ils doivent discuter du dépistage du cancer de la prostate avec leur médecin.

Quelles sont les options de traitement disponibles pour un cancer de la prostate?

En fonction du type et de la progression de la maladie, une variété d’options de traitement sont disponibles. Il y a notamment des procédures telles que la chirurgie, les ultrasons focalisés de haute intensité et les radiations, ainsi que les médicaments sur ordonnance donnés sous forme de pilule ou par voie intraveineuse. Les patients doivent consulter leur médecin pour connaître les meilleures options de traitement disponibles.

Quels sont les effets secondaires du traitement?

Les effets secondaires varient en fonction de la voie de traitement, mais peuvent inclure des problèmes urinaires ou sexuels, de la fatigue, une perte osseuse pouvant entraîner des fractures, des troubles cognitifs ou troubles de la mémoire et des éruptions cutanées. De nouvelles avancées thérapeutiques peuvent réduire les effets secondaires majeurs et permettent aux patients atteints du cancer de la prostate sous traitement de conserver une excellente qualité de vie.

Y a-t-il des options de traitement holistique que je peux envisager?

Des essais cliniques ont montré que faire régulièrement de l’exercice vigoureux a un certain nombre d’effets positifs sur les hommes atteints d’un cancer de la prostate. Avoir une alimentation équilibrée et répondre aux besoins émotionnels peut aussi être bénéfique.

Qu’est-ce que l’APS et que signifie cet indicateur?

L’antigène prostatique spécifique (APS) est une protéine fabriquée par la prostate et présente dans le sang. Les taux sanguins d’APS peuvent être supérieurs à la normale chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate, d’une hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) ou bien d’une infection ou d’une inflammation de la prostate. L’APS est souvent un bon indicateur du fardeau du cancer de la prostate. Parlez-en à votre médecin pour en savoir plus sur le suivi de vos niveaux d’APS.

Où obtenir de l’aide?

Les amis et la famille sont souvent d’excellents soutiens sur lesquels s’appuyer, et les associations de patients comme PROCURE (procure.ca and 1 855 899-2873) sont aussi d’excellentes options.


Cet article vous a été présenté par l’une des principales sociétés pharmaceutiques axées sur la recherche au Canada.

Next article